Assemblée Générale Fermes de Figeac : Accompagner la mutation de l’agriculture

Réunis en assemblée générale le 13 décembre à Figeac, les adhérents de la SAS ont bénéficié d’un temps d’échange avec l’agroéconomiste Jean Marie Séronie pour entrevoir l’évolution du métier et trouver des voies porteuses d’avenir pour notre agriculture.

Période anxiogène

Dans son rapport moral, le président Pierre Lafragette, se félicitait des bons résultats de la SAS sur l’exercice 2021/2022, en soulignant que la conjoncture avait basculée suite à la guerre en Ukraine. « Malgré ces aléas, nous continuons de croire en l’avenir qui est d’abord basé sur l’engagement des acteurs de notre territoire.

Rapport d’activité

Le directeur, Guillaume Dhérissard, présentait avec son équipe d’encadrement les bons résultats de l’exercice 2021/2022. Avec 25 millions d’euros de chiffre d’affaire, Fermes de Figeac a bouclé un exercice en croissance grâce à ses trois grands domaines d’activité, l’agriculture, la distribution et le développement des énergies renouvelables. Cette dernière activité est celle qui progresse le plus avec la pose et la maintenance des centrales photovoltaïques chez les agriculteurs mais aussi désormais pour les particuliers. Elle gère au quotidien 730 centrales et a mis en place tout un service pointu de surveillance et d’intervention pour optimiser leur production.

Les quatre méthaniseurs fermiers sont aussi entrés en activité sur le ségala. Fabien Cadiergues, président de Méthaséli, précisait que 33 exploitations y sont engagées, ce qui relance une vraie dynamique agricole locale. Le secteur de l’approvisionnement agricole accuse par contre une baisse tant au niveau de l’aliment du bétail que des engrais ou des matières premières.

L’odyssée paysanne

Agroéconomiste de renom, Jean Marie Seronie a écrit un livre intitulé « l’odyssée paysanne, pour la santé de l’homme et de la planète » où il envisage l’évolution de l’agriculture dans les prochaines décennies. Il se disait convaincu d’adapter les techniques à chaque territoire pour aller vers une diversification croissante des agricultures et une recherche de compétences localisées. Les méthodes de production agricole devront évoluer pour s’y adapter. Concernant l’élevage, souvent montré du doigt pour sa production de méthane, un gaz à effet de serre puissant, il pense que la pression sociétale nécessite de vraies modifications des méthodes de production.