- septembre 25, 2023
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FDSEA : Conseil d’Administration de rentrée
C’est à Soulomes que s’est réuni le Conseil d’Administration de la FDSEA pour une réunion de rentrée. L’occasion de faire le point sur l’avancée des dossiers en cours.
Crise Viticole
En premier lieu, les responsables ont abordé la problématique de la viticulture. En raison d’importantes précipitations au printemps, le vignoble a subi une pression sanitaire extrême par le développement incontrôlable du mildiou. L’ensemble du Département est touché. Les secteurs de la vallée du Lot sont les plus impactés avec + de 75% de dégâts de moyenne. Les pertes seront de 100 % sur certaines parcelles. Pour les autres secteurs, on se situe entre 40 et60 % de pertes. De nombreux viticulteurs sont impactés psychologiquement. Cette campagne est éprouvante tant moralement qu’économiquement. Beaucoup de frais engagé (phyto, gasoil et main d’oeuvre) pour un résultat au final très décevant. A cela, s’ajoute également un marché très tendu sur toute la France notamment en vin rouge. Un travail est actuellement engagé au niveau local avec une demande de dégrèvement d’impôt TFNB et négociation d’une enveloppe FASS -MSA. Mais cela ne sera pas suffisant. Nous attendons de l’État des mesures à la hauteur de la problématique. Des rencontres avec les parlementaires seront engagées après les récoltes.
Calamité Sécheresse
Suite aux paiements des dossiers au printemps, des montants incohérents ont été constatés dans certaines exploitations. Grâce à un travail syndical, des anomalies de calculs ont été détectées et après plusieurs échanges et rencontres avec les services de l’Etat, nous avons obtenu un ajustement des calculs avec des données fiabilisées. 280 exploitations sont concernées par ces ajustements.
Retards des paiements des aides bâtiment/installation
Les élus ont fait le point des avancées des dossiers depuis la conférence de presse à la région au mois de juillet. La situation semble se décanter doucement.Des accords ont été trouvés avec d’autres départements pour instruire les dossiers. Nous restons très attentifs, ce dossier restera une des priorités de cette rentrée.
Prédation
Ces derniers temps, l’élevage Ovins a été mis à rude épreuve. L’arrivée du Loup sur notre département a semé la terreur dans nos troupeaux. Une période difficile que personne n’est pas prêt d’oublier. Grâce à l’investissement et la persévérance de chacun, les brebis peuvent à nouveau pâturer sereinement. Nous sommes conscients que cette situation peut à nouveau se reproduire et nous resterons pleinement mobilisés sur le sujet. Ce lundi, la préfète coordonnatrice du plan loup a présenté le futur plan national d’actions sur le loup et les activités d’élevage 2024/2029. Force est de constater que globalement la copie présentée ne fait que prolonger les modalités de gestion applicables depuis 2004. Celles-ci conduisent à la fin du pastoralisme et attentent à la santé des éleveurs et de leur famille. Le futur plan doit être construit autour de la sauvegarde de l’élevage et du bien-être des éleveurs et de leurs animaux. En conséquence, les mesures réglementaires à prendre doivent permettre de réguler le loup dont la population n’est plus sous contrôle. La profession agricole demande de simplifier les tirs de défense et leur mise en oeuvre, de supprimer le plafond de destruction de 19% et de permettre aux éleveurs et aux chasseurs formés de disposer d’armes équipées de lunettes à visée nocturne. Le gouvernement doit ouvrir les yeux et réagir. Après plus de 30 ans de présence sur le territoire français, le loup prolifère dangereusement pour l’économie rurale et constitue une menace réelle pour les hommes comme le dit la Présidente de la Commission européenne. D’autres dossiers ont été abordés comme la mise en place d’un partenariat avec les sapeurs pompiers, la crise de la noix, la taxation du GNR ou encore le bilan de l’opération communication organisée par la Commission des Agricultrices lors du passage du tour de France.