- février 9, 2024
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FD JA : Mobilisation historique du monde paysan
Ces deux semaines de manifestation ont mobilisé l’ensemble du monde agricole, très largement soutenu par la population française. Le blocage du pays a poussé les pouvoirs publics à annoncer toute une série de mesures.. maintenant les actes sont attendus !
Depuis le mois de novembre 2023, la profession dénonce la déconnexion entre les discours de nos dirigeants politiques français et européens ainsi que les décisions qui pèsent sur les agriculteurs. Cette grogne s’est traduite sur tout le territoire à travers l’action qui doit trouver des réponses à tous les niveaux.
La mobilisation exceptionnelle sous le slogan « On marche sur la tête » de tous les départements a permis d’obtenir des victoires importantes au niveau européen sur le glyphosate, IED bovin comme au niveau français, avec notamment l’abandon des augmentations de la redevance de l’eau et RPD. Toutefois, une pluie de décisions incompréhensibles continue de s’abattre sur le secteur, dans un contexte où les agriculteurs subissent déjà violemment le changement climatique dans leurs exploitations. Les plans et normes actuelles ne répondent pas à la question suivante : comment assurer aux agriculteurs, et particulièrement aux nouvelles générations qui s’installent, la pérennité économique de leur exploitation ?
C’est pour cette raison que le réseau FDSEA – JA du Lot a décidé de passer à l’action.
Blocage des ronds-points d’autoroute et villes du département
Les blocages gérés par les syndicats FDSEA – JA du Lot ont tenu dans la durée et mobilisé 400personnes par jour sur quatre secteurs différents. La présence massive est le reflet des convictions et détermination à faire entendre la voix de la profession agricole.
Rond-point de Montfaucon
Accueil des politiques et dirigeants
Les manifestants ont fait passer des messages. L’occasion de faire toucher du doigt les incohérences et les problématiques réelles des exploitations.
Rond-point Cahors sud, visite de la préfète et du directeur de la DDT.
Visite des parlementaires, Aurélien PRADIE et Huguette TIEGNA
Contrôle des produits importés
Les négociations commerciales bilatérales s’empilent sans aucune cohérence avec l’ensemble des politiques européennes. L’agriculture y est utilisée comme une monnaie d’échange contre d’autres produits industriels (automobile, aviation, etc.), il s’agit d’une grande source d’instabilité peu sécurisante pour les agriculteurs. Les filières françaises sont mises en difficulté par cette concurrence déloyale faisant entrer plusieurs centaines de milliers de tonnes ne respectant pas nos standards. Un changement de logiciel est urgent ! La souveraineté doit être la boussole de la relance de la production en France pour répondre à la demande alimentaire en mettant en valeur l’origine des produits !
Souillac, contrôle des camions
Mise en scène des normes environnementales
La profession est aujourd’hui dépassée par une avalanche de normes. Entre les bandes enherbées,zone humide, zone sensible, ZNT, IED sur la volaille et le porc, restriction d’eau, etc… ce n’est plus possible. Il faut aujourd’hui une prise de conscience et du bon sens.
A Cahors plantation de vigne devant la DDT
Rond-point de l’autoroute Cahors sud.
Opération sourire à Cahors et à Figeac
L’Agriculture française est la plus durable du monde ! Il est temps de le faire savoir. Dans la continuité des actions, la FDSEA et les JA 46 se mobilisent pour promouvoir leurs produits. L’occasion de discuter avec le consommateur et expliquer les revendications
A Cahors, opération « Sourire » sur les allées Fénelon.
A Figeac opération « Sourire » sur les quais au bord du Célé.
Rond-point de Souillac, blocage de l’accès à l’autoroute
Une loi EGALIM non appliquée
Une juste rémunération est indispensable pour valoriser le travail des agriculteurs et leur donner des perspectives et de la lisibilité sur l’avenir. Cette problématique de longue date doit trouver sa réponse dans l’application pleine et entière des lois EGAlim et de leur état d’esprit par la construction du prix en marche avant. Pourtant, plus de cinq ans après la promulgation de la première loi, les signaux envoyés à quelques jours de la fin des négociations commerciales, particulièrement en cette période d’inflation, sont néfastes sur la mise en oeuvre d’Egalim. Il est urgent de faire appliquer la loi
A Figeac contrôle de l’origine des produits en grande distribution.