• février 6, 2025
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Horizom choisit l’Indre pour y développer la plus grande bambousaie de France

Horizom choisit l’Indre pour y développer la plus grande bambousaie de France

Horizom, entreprise française spécialisée dans la culture du bambou, dévoile sa plantation de 350 hectares dans l’Indre qui sera la plus grande bambousaie de France d’ici à 2025. Un projet d’envergure qui a pour ambition de créer une filière locale de production de biomasse à destination de l’industrie, mais également de proposer une diversification rentable pour les agriculteurs voisins, tout en contribuant à la stratégie nationale de décarbonation.

Les points clés à retenir :

  • Horizom développe la culture du bambou en agroécologie dans l’hexagone depuis 2022. En concertation avec les acteurs locaux, elle a repris deux exploitations dans le département de l’Indre qui bénéficient de conditions pédoclimatiques appropriées à cette plante.
  • Bien que 100 hectares de bambou soient déjà plantés, il faudra attendre 2025 pour voir la plantation de 350 hectares achevée. Dès 2030, elle devrait permettre de produire chaque année 10 000 tonnes de bambou.
  • 4 emplois à plein temps seront créés pour la gestion quotidienne de l’exploitation, ainsi que de 15 à 20 emplois saisonniers recrutés localement pour la plantation.
  • Les broyats de bambou pourront être valorisés sur de nombreux marchés en forte croissance tels que les biomatériaux, la biochimie, la bioénergie.
  • La création d’une filière régionale de la biomasse représente par ailleurs une opportunité de diversification avantageuse pour les agriculteurs voisins. Pérenne, résiliente et rentable, la culture du bambou offre une source de revenus sur le long terme.
  • “Le bambou récolté et commercialisé permet de générer des rendements à partir de la 5ème année de culture, et de dégager un excédent brut d’exploitation (EBE) annuel atteignant 2 500 € par hectare dès la 8ème année”, souligne Christophe Downey, cofondateur et CEO d’Horizom.
  • Enfin, cette exploitation contribuera à augmenter rapidement les puits de carbone sur le territoire, grâce à la vitesse de croissance record du bambou : “Entre la séquestration du carbone dans la plantation, le stockage de CO2 dans les matériaux produits et la substitution de matériaux fortement carbonés par des matériaux à faible empreinte, ce sont 1 000 tCO2/ha qui seront captées sur 30 ans. C’est l’équivalent sur 350 ha de l’empreinte carbone annuelle de 40 000 personnes, soit la population de la ville voisine de Châteauroux.” explique Dimitri Guyot, cofondateur et directeur technique d’Horizom.

©Horizom