Altitude | Rémy Vermande : les clés d’un engraissement à l’herbe maîtrisé

Installé depuis 2021 au Bourg (Lot), Rémy Vermande a repris l’exploitation familiale et développe un système d’engraissement efficace, basé sur l’autonomie fourragère et la contractualisation.

Un système bien rôdé

Sur 90 ha de SAU, il élève une vingtaine de génisses lourdes par an, réparties en 4 lots. Les animaux, sélectionnés pour leur docilité par la coopérative Altitude, sont pesés chaque mois pour ajuster les rations.

Valorisation maximale du fourrage

Les génisses sont nourries au foin de prairies naturelles, luzerne et trèfle l’été, puis à l’ensilage d’herbe l’hiver. Le silo est analysé trois fois par hiver pour affiner les apports. Résultat : un GMQ moyen de 1,3 kg/jour, pour des carcasses de 400 kg.

Un travail optimisé

Avec environ 1 h de travail par jour (paillage, curage, pesée, distribution), Rémy sécurise sa marge grâce à un prix minimum garanti. La contractualisation couvre les coûts de production, et la nouvelle PAC valorise les génisses de plus de 16 mois.

Un modèle duplicable

Pour Catherine Entraygues (Groupe Altitude), ce modèle est accessible à d’autres éleveurs, même débutants. Il permet de diluer les charges et de répondre aux attentes du marché : viande tendre, portions adaptées.

Un débouché structuré

Thierry Brousse (Covial, Groupe Altitude) souligne que ces génisses jeunes et lourdes répondent aux nouvelles tendances de consommation, avec des morceaux de qualité et bien valorisés.