Orage du mercredi 25 juin : Des dégâts sur l’ensemble du département

Le violent orage qui a balayé notre département a causé des dégâts à plusieurs endroits. Le vent a couché de nombreux noyers et la grêle a saccagé des récoltes et percé des toitures.

Toute la région a été traversée par un violent orage le mercredi 25 juin en fin d’après-midi. Notre département n’a pas été épargné par ce phénomène dangereux qui a provoqué des dégâts localement importants. Une première commission d’enquête réunissant les représentants de la chambre d’agriculture et de la DDT s’est rendue sur le terrain début juillet pour réaliser une évaluation des dégâts et des pertes. Elle a commencé sa tournée par Gourdon où des serres de M. Delpy ont été emportées, occasionnant des pertes sur les tomates en production. Elle s’est ensuite rendue à Masclat où une cinquantaine de noyers ont été couchés chez Grégoire Mas. Même constat sur la commune de Le Roc en vallée de la Dordogne où une centaine de noyers ont été arrachés chez Stéphane Jardel. La commission d’enquête a poursuivi sur la commune de Lacave où là encore une centaine de noyers ont été couchés chez Michel Viguié. Des vents puissants et tourbillonnants sont à l’origine de ces sinistres, entraînant également des chutes de noix sur les arbres à l’entour.

Dégâts de grêle

La grêle a aussi frappé très localement à différents endroits du territoire. Au sud de Cahors, sur la commune de Villesèque, quelques parcelles de vignes ont été touchées à hauteur de 70 à 100 %. Sur la région de Cajarc et Larnagol, les bourrasques ont couché des pieds de maïs semence et certains champs de céréales prêts à être moissonnés. Des impacts présents également à certains endroits du causse. La vallée de la Dordogne et les alentours constituent la zone la plus impactée par ce sinistre. Sur Glanes, la vigne a été grêlée par des grêlons si gros qu’ils ont percé les toitures et même certains panneaux photovoltaïques. On constate aussi certains dégâts sur le Figeacois. Cette première mission d’enquête sera suivie d’une seconde en septembre pour affiner les chiffres réels des pertes, tant sur les récoltes que sur le fonds. Une démarche qui devrait ouvrir la voie à la procédure ISN et à celle de la perte de fonds notamment pour les arbres fruitiers arrachés.