• juillet 29, 2025
  • Aucun Commentaire
  • 5

Dermatose nodulaire contagieuse bovine : Démarrage de la vaccination

Dermatose nodulaire contagieuse bovine : Démarrage de la vaccination

En Savoie, Haute-Savoie, Ain et Isère, la campagne de vaccination a commencé. Les éleveurs frappés par la DNC bénéficieront d’une avance de trésorerie sur les animaux abattus sans attendre les conclusions de l’expertise.

 

Selon le ministère de l’Agriculture, la campagne de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine a commencé le 18 juillet. Toutes les doses de vaccins qui ont été commandées à la banque de vaccins de l’Union européenne devraient permettre de vacciner la totalité des bovins dans la zone réglementée (la zone de protection et la zone de surveillance) de 50 km autour des foyers comprenant les départements de la Savoie, de la HauteSavoie, de l’Ain et de l’Isère. 285 000 bovins seraient concernés dans ces zones qui ont été mises en place. A ce stade, la progression de la maladie se poursuit. Au 20 juillet, 33 foyers ont été recensés dans les départements de Savoie et de Haute-Savoie, depuis l’apparition de l’épizootie, le 29 juin dernier. Techniquement, la vaccination démarre à partir d’un périmètre de 20 km autour des foyers dans deux directions, l’une vers le centre de la zone de protection pour limiter l’extension de la maladie, l’autre en direction de l’extérieur de la zone de surveillance pour constituer un effet barrière. Le vaccin est injecté en une seule fois et assure la protection de l’animal 21 jours après l’injection, selon le ministère de l’Agriculture. Quant au coût de la vaccination il est intégralement pris en charge par l’Etat.

Procédure d’indemnisation améliorée

Pour ce qui est de l’indemnisation des éleveurs, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a décidé d’améliorer le dispositif jusqu’ici en vigueur. Ainsi une avance de trésorerie sera accordée dans les jours suivant l’abattage. Chaque animal abattu fera l’objet d’une avance forfaitaire en fonction de sa catégorie. Cette avance sera versée sans attendre les conclusions de l’expertise visant à évaluer le montant total de l’indemnisation calculé en fonction du préjudice lié à chaque animal abattu. En outre, la période d’improductivité de l’exploitation est rallongée. Désormais, l’interdiction de remise en place des animaux est prise en compte. La période d’indemnisation du déficit momentané de production, qui était jusqu’à présent de maximum trois mois pour les élevages laitiers et de 12 mois maximum pour les élevages allaitants, est désormais augmentée de la durée d’interdiction de remise en place des animaux. Cette dernière modification constitue désormais la règle en cas d’abattage décidé par l’Etat et s’applique à l’ensemble des maladies animales des espèces bovines, ovines et caprines, indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.

Actuagri

©Photo : Istock – Actuagri