Quand le champ de maïs devient terre d’aventure

Deux nouveaux Popcorn Labyrinthes ont ouvert cet été. Des attractions qui associent loisir de plein air et pédagogie sur l’univers agricole.

C’est un concept à part dans le monde du loisir, mais qui rencontre un succès croissant chaque année. Cet été, deux nouveaux « Popcorn Labyrinthes », des parcours de jeux et d’énigmes répartis au cœur de champs de 4 hectares de maïs ont ouvert au Mans (Sarthe) et à Orléans (Loiret). Depuis la création du premier labyrinthe de ce type en Bretagne en 2009, une quarantaine de sites ont ouvert à travers la France, principalement sur la façade atlantique, la région parisienne et le nord du pays.

Le concept doit son succès à son caractère participatif et de plein air qui transforme les champs agricoles en terrains d’aventure. Les parcours d’une heure trente se déroulent en effet sur près de 5 kilomètres de chemins tracés au sein des épis de maïs, jalonnés de jeux géants en bois, de scénarios et d’énigmes, avec des versions nocturnes pour amateurs de sensations fortes. Si le décor est vivant et les parcours redessinés chaque année, pas question pour autant pour les créateurs du concept de remettre en cause la vocation des cultures. « Chaque labyrinthe est semé au printemps avec un agriculteur local, récolté en fin de saison, et entièrement démonté », précisent les initiateurs. « Rien n’est laissé derrière, le champ reprend son cycle, et le maïs sert à l’alimentation ».

Passion Céréales partenaire

La dimension pédagogique et l’insertion dans le contexte agricole n’ont pas été négligés non plus. Des panneaux pédagogiques, élaborés en partenariat avec Passion Céréales ont été installés sur le parcours pour permettre à adultes et enfants d’apprendre en s’amusant sur la biodiversité, les céréales et les métiers agricoles… « C’est un modèle de loisir saisonnier, respectueux des territoires, accessible à tous et sans bétonnage », poursuivent les créateurs.

Les créateurs, ce sont Frédéric Guilbert, ancien créateur de parcs d’accrobranche, et Marie Guilbert, son épouse, diplômée en gestion. En 2009, ils créent le premier labyrinthe dans un champ de la presqu’ile de Rhuys dans le Morbihan puis le deuxième sur la Baie de Quiberon l’année suivante. Le concept est ensuite franchisé dans les Landes, en Loire-Atlantique, en Vendée, en Charente-Maritime … Après un coup d’essai gagnant en agglomération nantaise, le développement dans les aires urbaines continue en 2020 avec l’ouverture des labyrinthes d’Angers, de Bordeaux et de Paris Val d’Europe. Depuis 2021, le développement s’accélère fortement avec l’ouverture d’une dizaine de labyrinthes chaque été.