État d’urgence à l’abattoir de Saint-Céré

Hier, à l’initiative de Stéphane Pons, président de la chambre, et de Claire Raulin, préfète du Lot, une réunion d’information a eu lieu à la maison de l’agriculture pour faire un point complet sur l’avenir de l’abattoir de Saint-Céré : les parlementaires, les présidents de communautés de communes, le président du Département, Serge Rigal, ainsi que le vice-président de la Région, Vincent Labarthe et les usagers étaient invités.

Le président de Cauvaldor, Jean-Claude Fouché, ainsi que son vice-président chargé des Finances, Pierre Moles, ont expliqué les difficultés rencontrées dans la gestion opérationnelle de la chaîne qui se traduisent aujourd’hui par un risque de fermeture administrative. Le point central défaillant devrait très vite être levé puisqu’un responsable opérationnel vient enfin d’être missionné pour intervenir à temps partiel dans un premier temps afin de consolider la situation. La Chambre d’agriculture, comme elle l’a déjà fait voici 4 ans à peu près dans la même situation, met à disposition ses compétences dès demain jeudi.

Les parlementaires ont clairement rappelé l’importance de cet outil dans le dispositif économique et alimentaire local. Les syndicats agricoles ont été unanimes sur la nécessité d’éviter ce projet de fermeture administrative qui, aussi courte soit-elle, aurait des répercutions économiques et sociales désastreuses.

Tous les représentants des usagers, PME comme éleveurs/transformateurs, ont été clairs : si l’abattoir ferme, ce sont leurs activités économiques qui mettront la clé sous la porte. Au delà des 21 salariés de l’abattoir, c’est une bonne cinquantaine d’emplois directs dont l’avenir est en jeu à très court terme. Ils ont tous répondu présents à l’invitation de la Chambre d’agriculture et sont tous également mobilisés pour apporter leur contribution dans l’effort qui se doit d’être collectif. Une union sacrée qui devrait porter des fruits !