- décembre 24, 2025
- Aucun Commentaire
- 7
Publirédactionnel Sorelevage : Portes ouvertes à Saint Santin Sorelevage, présent depuis plus de 20 ans dans l’univers du robot, accompagne le GAEC de Berbezie dans la robotisation de la traite
Laurent et Marie-José Figeac ont accueilli, jeudi 27 novembre, une centaine de personnes sur leur exploitation, au GAEC de Berbezie, à Saint-Santin. Voilà près de quatre mois que la société Sorelevage les a accompagnés dans l’installation d’un robot de traite V310 de chez DeLaval.
Cette exploitation laitière, dont un tiers de la production est dédié à la fabrication artisanale de yaourts et de crème, a troqué sa classique salle de traite pour le confort d’un robot moderne et innovant. « L’âge avançant, il était grand temps de nous simplifier la vie », confie l’éleveur.
Un nouveau rythme de travail… et plus de liberté
Si la mise en route du robot s’est révélée très agréable et sa prise en main étonnamment facile, il a fallu s’adapter à un tout nouveau rythme. « Il n’y a plus de début, ni de fin, on ne nettoie plus, on n’éteint plus : c’est perturbant au début », reconnaît-il.
Une liberté nouvelle à laquelle le couple n’était pas habitué. « En 30 ans de vie commune, je ne l’ai jamais vu aussi tôt à la maison, et on arrive même à l’heure pour l’apéro avec les copains !», plaisante Marie-José Figeac.
Pour Emmanuel Grange, responsable commercial DeLaval Sud-Ouest, l’adaptation est souvent plus naturelle pour les animaux que pour les éleveurs : « Il faut compter trois jours pour les vaches et trois semaines pour les agriculteurs. » Mais s’ils devaient refaire ce choix ? Ils n’hésiteraient pas une seconde : « Et même plus tôt ! », sourit Fabien, salarié de l’exploitation.
DeLaval RePro : la reproduction sous surveillance
En plus des performances déjà bien connues du robot de traite V300 DeLaval, les éleveurs ont choisi l’option DeLaval RePro. Grâce au prélèvement d’un échantillon de lait, ce système mesure le taux de progestérone. Les données recueillies offrent un état des lieux très précis du système reproducteur de chaque vache et de ses cycles.
Outre la confirmation des gestations, l’outil aide à déterminer les périodes d’insémination les plus favorables. Sur le plan médical, DeLaval RePro contribue à détecter différentes problématiques de reproduction : avortements, kystes folliculaires, kystes lutéaux, anœstrus… Autant d’informations qui facilitent le suivi vétérinaire et améliorent, à terme, la rentabilité de l’élevage.
Optiduo : un robot pour gérer les rations
Côté alimentation, le GAEC de Berbezie s’est également équipé de l’Optiduo, une solution robotisée chargée de gérer la distribution des rations sur la table d’alimentation.
Optiduo rafraîchit et repositionne la ration en continu, selon des réglages préenregistrés, grâce à son action rotative. Résultat : moins de concurrence au niveau des auges, chaque vache dispose d’une ration fraîche à toute heure du jour ou de la nuit. Un confort appréciable pour les animaux.
Pour les agriculteurs, les bénéfices sont tout aussi concrets : liberté de mouvement, gain de temps, mais surtout baisse de la pénibilité. Cette tâche répétitive et fatigante ne leur manque pas, et leurs dos « leur disent merci ». En matière de sécurité, Optiduo est équipé d’un capteur : il s’arrête automatiquement en cas d’obstacle et reprend sa course une fois celui-ci retiré.
En bref, une journée placée sous le signe de la convivialité et de l’innovation, qui montre une fois de plus que agriculture et technologie peuvent former un duo solide… à l’image du couple de Laurent et Marie-José Figeac.

