• septembre 30, 2021
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Restauration collective Le gouvernement veut davantage de viande de qualité

50 % des viandes consommées dans les cantines scolaires sont aujourd’hui importées ! Le Gouvernement a fait de l’approvisionnement en produits frais et locaux en restauration collective, une priorité. Julien DENORMANDIE, le Ministre de l’Agriculture, a annoncé, à l’occasion du salon Restau’Co (Paris) de nouvelles mesures pour renforcer la qualité de l’alimentation en restauration collective.

Connaître l’origine des produits est le premier pas pour faire changer les comportements. Afin de renforcer la transparence sur l’origine de la majorité des viandes en restauration collective, et plus particulièrement dans les cantines scolaires, un décret sera pris avant la fin de l’année 2021 pour rendre leur étiquetage obligatoire en restauration collective courant 2022. Le Ministre veut aussi que l’Etat donne l’exemple. C’est pourquoi, l’État devra proposer, avant 2024, 100 % de viandes et de poissons de qualité (labels, Siqo, Bio, HVE…) dans ses cantines. Enfin, proposer des produits frais et des produits locaux suppose des investissements matériels (légumeries, fours…) et immatériels (formations des agents des collectivités…). Le plan France Relance doit permettre ainsi d’accompagner ces investissements sur l’ensemble de la chaîne logistique :
En soutenant les petites communes, à hauteur de 50 millions d’euros. A ce jour, plus de 420 communes ont pu en bénéficier permettant à plus de 100.000 élèves d’avoir accès à plus de produits frais et locaux partout en France. Cet accompagnement est toujours ouvert pour les gestionnaires de cantines.
En développant, à hauteur de 80 millions d’euros, les projets alimentaires territoriaux (PAT) permettant souvent d’accroître l’approvisionnement des cantines en produits locaux. En un an, le plan France relance a déjà permis de soutenir plus de 200 projets alimentaires de territoire sur toute la France et le mouvement va continuer.
Le renforcement de cet approvisionnement constitue donc une nouvelle opportunité pour les producteurs locaux, particulièrement en viande où de nouveaux débouchés vont s’ouvrir.