• avril 3, 2023
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Gorses : Les éleveurs bovins se forment à la phyto-aromathérapie

Gorses : Les éleveurs bovins se forment à la phyto-aromathérapie

Cette journée de formation avait lieu à Gorses pour les éleveurs bovins

L’usage des plantes et des huiles essentielles peut s’avérer très utile pour diminuer les troubles de santé des animaux d’élevage. Encore faut-il comprendre leur fonctionnement et les employer à bon escient, ce que précise cette formation.

 

De plus en plus d’éleveurs se tournent aujourd’hui vers les médecines alternatives pour soigner leurs animaux, bovins, ovins ou caprins, ( homéopathie, ostéopathie, acupuncture, phytothérapie, aromathérapie…). Mais leur utilisation ne s’improvise pas et nécessite au contraire de solides connaissances pour en retirer les bénéfices. La Chambre d’agriculture a donc organisé avec l’appui de Vivéa une formation spécifique sur la phytothérapie et l’aromathérapie. Elle était déclinée en deux journées, une pour les éleveurs bovins et l’autre pour les éleveurs ovins, organisées par les conseillères, Charlotte Bayle et Emilie Laffont.

 

Contenu et échanges

Le formateur, Nicolas Cros, est vétérinaire sur Maurs et spécialisé sur ces thérapies. Il a d’abord rappelé les principes d’action des plantes avec les molécules complexes qu’elles synthétisent. Celles-ci sont très favorables à la santé des animaux parleurs actions physiologiques biostimulantes (familles des terpénoïdes, polyphénols, hétérosides, alcaloïdes, vitamines…). Mais certaines de ces molécules peuvent également être toxiques ! D’où la nécessité de bien les connaître et de maîtriser leur dosage et leur mode d’administration. Correctement employées, elles permettent de stimuler les défenses naturelles des animaux et de faciliter leur guérison ou même prévenir en amont les maladies. Nicolas Cros adonc détaillé les différentes familles de plantes aromatiques en spécifiant les propriétés de chacune. Il a donné les critères de qualité à connaître en soulignant la notion de chémotype, c’est à dire leurs spécificités biochimiques en fonction des conditions de production (variétés, origine géographique, sol, climat…). Il a ensuite précisé leurs modes d’action, certaines agissant sur des organes, d’autres sur le terrain de l’animal, ou sur les fonctions biologiques, ou encore sur les germes pathogènes. Il convient de bien différencier l’utilisation des plantes entières qui ont une action douce et progressive nécessitant un traitement long, des huiles essentielles qui sont un concentré de ces molécules et doivent être utilisées à très petite dose (exprimées en gouttes) sur de courtes périodes. Il a donc précisé les posologies et les prescriptions selon les pathologies que l’éleveur veut traiter. Cette formation très enrichissante adonné lieu à de nombreux échanges entre les participants et le formateur.