- février 24, 2022
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Filière porcine Annonce d’un plan d’aide
Après avoir rencontré les responsables de la FNP, le Ministère de l’Agriculture a annoncé un plan d’aide d’urgence pour aider les agriculteurs à passer la crise.
Le Gouvernement annonce donc un plan de sauvetage, d’un montant total pouvant atteindre 270 millions d’euros, qui comprend :
- Une aide d’urgence jusqu’à 75 millions d’euros, sous la forme d’un chèque « ciseau de prix porcin » d’un montant de 15.000€ pour les exploitations porcines en fortes difficultés de trésorerie. Cette aide sera déployée sous une quinzaine de jours.
- Une aide de structuration, adossée à un engagement de contractualisation dans le cadre d’Egalim2, d’un montant maximum de 175 millions d’euros, qui viendra compléter la compensation des pertes des exploitations porcines, selon des critères et des modalités qui devront être précisés en concertation avec les professionnels.
- Un abondement des dispositifs de droit commun de prise en charge des cotisations MSA jusqu’à 20 millions d’euros.
Parallèlement, la feuille de route comprend un ensemble de dispositions conjoncturelles :
Au niveau européen, la poursuite de la mobilisation des autres Etats-membres pour alerter la Commission sur la situation du marché du porc et demander l’activation de mesures européennes pour ce secteur (aide au stockage privé, mesures exceptionnelles de marché…). Ces mesures sont absolument nécessaires pour désengorger le marché ;
- Le lancement de campagnes de promotion, le cas échéant en lien avec d’autres pays européens ;
- La poursuite de la mobilisation du dispositif « Initiative nationale pour l’agriculture française » (INAF) (garantie publique de prêts pour 100 millions d’euros de crédits attribués, on génère 1 milliard d’euros de prêts) ;
- Le renforcement des mesures de biosécurité face au risque de peste porcine africaine.
Cette feuille de route intègre également des mesures structurelles fortes pour renforcer la résilience de la filière face aux crises :
- L’engagement de tous les acteurs, des producteurs aux distributeurs, à accélérer sous un mois, la mise en place d’Egalim2 et en particulier la contractualisation sur les maillons amont de la filière (des producteurs aux abatteurs en passant par les organisations de producteurs), assortie, comme le veut la loi, de clauses d’indexation et d’une prise en compte des coûts de production, afin de mieux répercuter leur évolution le long de la chaîne alimentaire.
- Diverses mesures de soutien à l’ouverture des marchés export.