• mars 29, 2022
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FDSEA Un plan de résilience pour l’agriculture

FDSEA Un plan de résilience pour l’agriculture

Différentes mesures pour atténuer les effets de la guerre en Ukraine sur l’économie agricole et notamment l’agriculture française, le Premier Ministre a annoncé différentes mesures le 16 mars dernier dans le cadre d’un plan de résilience.

Quatre mesures d’urgence

  • Au-delà de la remise de 15 centimes par litre appliquée au GNR dès le 1er avril sur 4 mois, un remboursement anticipé de la TICPE de 2021 et un acompte de 225 % de la TICPE de 2022 avec des versements dès le 1er mai prochain.
  • Les entreprises agricoles et agroalimentaires (notamment les exploitations maraîchères, les élevages de volailles ou encore les sucreries) pourront prétendre à une nouvelle aide (disposant d’une enveloppe totale de 25 millions d’euros) à condition de subir une hausse des factures de gaz et d’électricité de 40%, représentant plus de 3% du chiffre d’affaires et de subir des pertes d’exploitations. La moitié de la hausse de leur facture énergétique leur seraalorspriseencharge.
  • Pour les éleveurs une enveloppe de 400 millions d’euros est débloquée afin de leur apporter une aide exceptionnelle face à la hausse des coûts de l’aliment sur 4 mois à compter du 15 mars. « Les premiers versements interviendront sous deux mois », promet Julien Denormandie. Les filières seront prochainement consultées pour préciser le dispositif.
  • La prise en charge des cotisations sociales pour les exploitations en difficultés face aux hausses de charges pour 60 millions d’euros additionnels.

4 mesures complémentaires sécuriser la production en 2022

  • A moyen terme, afin que les « filières françaises puissent continuer à nourrir la population et au-delà à nourrir le monde », le ministre de l’Agriculture a annoncé des mesures complémentaires.
  • L’ouverture de nouvelles négociations commerciales pour adapter les contrats face à la hausse des coûts de production agricoles (avec l’activation des systèmes d’indexation, de renégociation et de cadrage des pénalités logistiques).De nouvelles négociations commerciales vont avoir lieu « pour sécuriser nos agriculteurs et les entreprises agroalimentaires », a-t-il annoncé. « Les distributeurs doivent adapter leurs contrats les liants aux fournisseurs ». « L’Etat prendra sa part et sera exemplaire dans le cadre des contrats relevant de la commande publique », a précisé le ministre.
  • La mise en place d’un groupe pour sécuriser l’approvisionnement et la production d’engrais pour l’automne 2022. Le ministre de l’Agriculture a notamment évoqué l’idée d’assouplir les règles pour l’usage des intrants organiques.
  • La possibilité d’augmenter la production de protéines végétales « dès maintenant », via l’idée de valoriser les jachères.
  • La mise en place au niveau d’un plan de souveraineté français et européen consacré aux fruits et légumes.