• juillet 23, 2022
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Le cèdre comme arbre d’avenir

Le cèdre comme arbre d’avenir

Le Centre Régional de la Propriété Forestière a organisé une journée de visites et de formation sur le cèdre, le 28 juin à Tour de Faure. L’occasion de montrer tout l’intérêt de cette essence d’avenir.

 

Propriétaires forestiers, exploitants et techniciens ont participé à cette journée dédiée au cèdre. Cette essence méditerranéenne, qui a été largement implantée sur le Lot depuis un siècle, pousse certes lentement mais possède des qualités aujourd’hui importantes. Le cèdre résiste notamment à la sécheresse et paraît mieux armé pour s’adapter au changement climatique en cours. Le technicien du CRPF, Yann Clément, avait organisé plusieurs visites de parcelles plantées en cèdres. Une constituée par éclaircie, une autre ayant fait l’objet d’une coupe de régénération avec broyage des rémanents, une troisième non éclaircie. L’occasion de montrer les évolutions des arbres, la régénération naturelle par les graines tombées au sol, et leur exploitation. Jean Claude Cheilletz, forestier à Tour de Faure, témoignait sur son expérience puisqu’il a l’habitude de travailler ce type d’arbre.

 

Cèdre de l’atlas

 

L’espèce la mieux adaptée au Quercy est le cèdre de l’atlas. Il peut être exploité entre 60 et 100 ans. L’objectif est d’obtenir un peuplement de 150 à 200 arbres à l’hectare. Le volume de l’arbre moyen sera de 1,5 à 3 m³ soit 300 à 600 m³ à l’hectare. Durant la vie de ce peuplement, il faut prévoir 4 à 6 éclaircies, la première étant réalisée vers l’âge de 20 à 25 ans afin d’identifier les arbres d’avenir. Les suivantes seront réalisées tous les 7 à 10 ans et permettront de prélever 20 à 30 % des tiges. Enfin, l’obtention d’un bois de qualité exige un élagage artificiel qui consiste à choisir les meilleurs arbres qui seront élagués sur environ 6 mètres. Le bois de cèdre se caractérise par une bonne durabilité, excellant dans les bardages, les lames de volets, et les menuiseries intérieures ou extérieures. Son odeur caractéristique éloigne les insectes. Aujourd’hui, dans un contexte de hausse des prix du bois, le cèdre suit ce mouvement. Mais nous avons la chance d’être sur un département où les plantations sont importantes, plantations réalisées dans les années 1950 à 1980 grâce aux aides de l’ancien fonds forestier national.