- juillet 26, 2023
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Retards dossiers d’installation et PCAE : La profession proteste contre la Région !
Depuis le début de l’année, les dossiers d’aides à l’installation et à la création de bâtiment sont instruits par les services du Conseil Régional d’Occitanie et non plus par la DDT. Force est de constater que ce transfert de compétence n’a pas été suffisamment préparé, de très nombreuses demandes sont en effet en souffrance ! La profession a alerté les services de la Région dès ce printemps et à de nombreuses reprises. Malgré cela, à ce jour, après sept mois de transition, la situation ne s’arrange toujours pas. Les dossiers à instruire s’accumulent désormais dangereusement et les paiements des aides sont fortement retardés. Pour autant, les services de la Chambre d’agriculture font tous leur possible pour débloquer la situation, mais rien ne vient.
FDSEA et JA tirent la sonnette d’alarme
Lassés d’interpeller le Conseil Régional, les responsables de la Fdsea et des Ja ont décidé de mettre ce problème en lumière en organisant une conférence de presse mardi 25 juillet devant la Maison de la Région à Cahors. Comme le soulignent les responsables, la situation n’est plus tenable, les projets d’installations portés par les jeunes agriculteurs sont trop retardés et même mis en péril au regard de la flambée actuelle des prix des équipements. L’état, qui a transféré cette mission aux Régions, doit maintenant prendre ses responsabilités « il est inconcevable de dire à un jeune qu’il ne peut pas s’installer à cause des dysfonctionnements administratifs de services qui ne savent pas gérer son dossier ! » . Plusieurs jeunes concernés par la situation sont venus témoigner devant la Maison de la Région. Certains sont obligés de renouveler des crédits courts termes pour compenser ce retard « je passe d’une annuité de 80 à 560€ par mois en attendant le paiement de l’aide » souligne l’un d’entre eux. Le Président des Jeunes agriculteurs, Julien Vielcazal souligne « des problèmes de personnel ça arrive, mais ce n’est pas aux agriculteurs d’en payer les conséquences !». La profession agricole attend une prise en charge urgente de ce problème strictement administratif et le déblocage rapide de tous ces dossiers en attente depuis le début de l’année.