Caudeval : Des services pour préparer l’avenir

La coopérative Caudeval boucle un exercice 2022 stable dans un contexte économique difficile avec une forte inflation et une flambée des matières premières. Elle a développé ses services aux agriculteurs pour les accompagner dans la transition vers l’agroécologie.

Les adhérents de la coopérative Caudeval se sont retrouvés en assemblée générale le 27 juin à Gréalou. Le président, Mathieu Védrune, a rappelé que l’année 2022 avait été particulièrement compliquée sur plusieurs points, une terrible sécheresse affectant les récoltes et une flambée des prix des matières premières, notamment l’énergie. La coopérative a néanmoins réussi à maintenir une activité stable, conservant la confiance de ses adhérents. Les chiffres d’affaire des ventes, fertilisants et aliments pour animaux, se sont maintenus malgré la collecte en céréales qui est en retrait par rapport à 2021.

Hausse du conseil/formation

Caudeval a développé une offre de services d’accompagnement aux agriculteurs qui est en forte progression sur l’année 2022. Elle a ainsi réalisé près de 135 000 € de prestations à 523 agriculteurs :formations HVE, Certiphyto, Carnet de culture, Préconisations phyto et Formations bien être animal. Cette offre complète répond aux attentes réglementaires actuelles de plus en plus orientées sur les bonnes pratiques exigées par la Politique Agricole Commune et les aspirations sociétales. La coopérative a décidé de s’inscrire dans ces thématiques et élargit encore sa palette en 2023 avec la formation de suivi HVE ( une journée pour préparer l’audit de l’exploitation), un service individuel aux employeurs de main d’oeuvre pour remplir leur DUER, ou le Conseil Stratégique Phyto. Elle lancera également à l’automne une nouvelle formation pour l’obtention du label « haies » qui permet d’avoir un montant supplémentaire à l’hectare à l’écorégime PAC. Elle dispose ainsi de toute la panoplie des formations et appuis pour accompagner les agriculteurs.

GIEE Cauvalpro

Enfin, la coopérative continue de développer son programme de recherche « autonomie protéique » dans le cadre du GIEE qu’elle mène depuis deux ans. Il s’agît de réaliser des essais culturaux fourragers pour trouver des itinéraires agronomiques économes en intrants. Ainsi, elle teste différents types de méteils grains, de méteils ensilage, ou de méteils de rechargement luzerne. Ces méteils présentent l’avantage d’être économes en intrants tout en permettant la double valorisation. Mais ces mélanges doivent être adaptés au sol et aux pratiques des agriculteurs. Si les premiers résultats sont très intéressants, il convient de poursuivre les expérimentations pour bien confirmer les choix à réaliser. Mathieu Védrune se félicitait de ces avancées qui doivent permettre aux exploitants d’économiser sur les intrants dans un contexte de flambée de leurs prix.