- septembre 6, 2024
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Les éleveurs toujours contre l’indice satellitaire
On croyait la polémique éteinte. Elle resurgit à l’occasion d’une année très pluvieuse que n’ont apparemment pas su détecter les caméras des satellites prévus à cet effet.
Selon quatre associations spécialisées de la FNSEA*, « le dispositif actuel est, de l’aveu de tous, inopérant sur la détection des pertes liées à ces évènements sur les prairies, et aucune solution n’est proposée aux éleveurs ! », regrettent-elles dans un communiqué commun publié le 25 juillet. Pour ces quatre syndicats d’éleveurs, les satellites ne sont pas capables de détecter, en particulier, « les pertes liées à la grêle ou aux excès d’eau ». En 2022, ces mêmes syndicats s’étaient élevés contre l’impossibilité de détecter les pertes de fourrages sur les prairies après la sécheresse. C’est pourquoi, les éleveurs demandent aux pouvoirs publics de se saisir du problème, en lançant si nécessaire des expertises de terrain et des résultats de l’Observatoire national de la pousse de l’herbe (ONPH), « y compris dans les zones non couvertes en 2024, via le suivi de 200 fermes supplémentaires, afin d’indemniser tous les éleveurs qui ont subi des pertes ».
(*) Fédération nationale bovine (FNB) ; Fédération nationale des éleveurs de chèvres (FNEC) ; Fédération nationale ovine (FNO) et Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL)