- septembre 21, 2021
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Filière ovine Lotoise Un plan de relance ambitieux
Les acteurs de la filière ovine Lotoise se sont mobilisés pour élaborer un plan de relance ambitieux afin d’installer de nouveaux ateliers, conforter la valorisation de la production et les outils de transformation. Ce plan vient d’être accepté par FranceAgriMer, une bonne nouvelle qui va motiver toute la filière.
Porté par la Capel en étroit partenariat avec la Chambre d’agriculture, l’ODG Agneau fermier du Quercy, le syndicat ovin, CerFrance 46, l’Adasea.d’oc et bien entendu Destrel Viandes, ce plan de relance s’inscrit dans une volonté commune de conforter cette production emblématique de notre département. L’IDELE y travaillera également en tant que spécialiste prestataire de service. L’originalité de ce plan réside dans le fait qu’il intègre tous les maillons de la filière depuis l’amont jusqu’à l’aval, et qu’à ce titre il intéresse tous ses acteurs. Cela va permettre de mobiliser l’ensemble des intervenants qui vont y travailler de concert chacun à leur niveau. Pour la partie qui concerne les élevages, ce plan a l’ambition de renforcer leurs performances économiques, sociales et environnementales.
Trois axes
Trois axes ont été définis :
- L’approche amont pour l’adaptation des élevages aux nouveaux enjeux. Les critères de compétitivité et de vivabilité seront perfectionnés. Engager la labellisation HVE et initier les contrats pour services environnementaux (pour conforter la valorisation des pratiques).
- L’aval travaillera ensuite à la valorisation de ces acquis environnementaux de la filière auprès de la distribution, et à la commercialisation de l’agneau Caussenard (race, territoire).
- L’installation de nouveaux ateliers ovins pour apporter une diversification sur les exploitations, conforter et sécuriser le niveau de labellisation et les outils de transformation, comme l’abattoir de Gramat, en maintenant et développant les volumes de production.
Mobilisation forte
Ces trois axes se déclinent en plusieurs programmes portés par les différents partenaires. Ces programmes de travail seront financés en partie par le plan de relance à hauteur de 50 %, le reste étant assumé par les partenaires. C’est donc un investissement important de leur part mais jugé indispensable pour relancer la production et assurer l’avenir de cette filière. Il faut savoir que ce plan de filière est l’un des premiers acceptés par FranceAgriMer dans le domaine animal au niveau national. Ce succès est très largement du à l’unité de la profession qui a su se fédérer de l’amont à l’aval pour porter conjointement ces objectifs communs. C’est une force qui a convaincu les autorités nationales pour valider ce projet et débloquer ces aides importantes.
[box] Gérard Lavinal Président Capel
« Je me réjouis de ce plan dans lequel Capel est leader mais qui doit profiter à tous les éleveurs du territoire. Notre production ovine reste indispensable à l’aménagement de ce territoire et au maintien de l’activité économique. Nous devons relever le défi du renouvellement des générations d’éleveurs et intéresser les jeunes à cette production. Ce plan va nous y aider très sérieusement. Déjà parce qu’il nous permet pour la première fois depuis bien longtemps de travailler ensemble. Je veux d’ailleurs remercier tous les partenaires qui se sont mobilisés et ont travaillé dur pour concerter et élaborer en commun ce plan notamment la Chambre d’agriculture qui s’est fortement mobilisée. Ensuite parce qu’il intègre un nouvel outil de développement : un schéma de contractualisation mis en place avec Destrel viandes qui garantit un prix d’achat plancher pendant cinq ans à l’éleveur qui crée un nouvel atelier ovin. A nous maintenant de dépasser les derniers clivages pour l’optimiser et le concrétiser sur le terrain… »[/box]
[box] Jean-Pierre Arcoutel Président de l’OP Capel Ovin
« Nous avons appuyé ce plan de toutes nos forces car la conjoncture mondiale est aujourd’hui favorable à la production ovine. Au moment où la Nouvelle zélande délaisse l’Europe et où la Grande Bretagne cherche à pénétrer le marché Chinois, la production Française est mieux valorisée. Les prix sont attractifs et les clignotants sont au vert pour notre filière. Mais on doit réagir très vite pour profiter de cette opportunité, et c’est maintenant que les éleveurs doivent développer leurs cheptels. Sur notre département, nous avons la grande chance d’avoir toute l’organisation de la filière déjà opérationnelle et prête à agir. J’encourage donc tous les exploitants à produire davantage ou à se diversifier en créant un atelier ovin complémentaire. FranceAgriMer a accepté notre plan de relance au niveau que nous avions demandé, le premier en ovin en France ! C’est donc une chance à saisir… »[/box]