- mai 18, 2022
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Grippe aviaire : Une filière en souffrance
La filière volaille française est victime d’une grave crise sanitaire et les éleveurs lotois sont durement touchés. Au-delà de la responsabilité de tous les éleveurs concernant les mesures de biosécurité, cette crise impacte toute une filière, de l’amont à l’aval, du producteur au conserveur, et cet impact risque de durer dans le temps.
Après le choc des abattages, de nombreux éleveurs attendent les indemnisations et de pouvoir remettre en production.
Les indemnisations attendues
« Les indemnisations devront être à la hauteur des pertes subies » annonce Thierry NOIREAU, éleveur à Cœur de Causse, tant pour les pertes sanitaires que pour les économiques liées à la non production. Les avances indemnisations pour les pertes économiques interviendront d’ici l’été avec en attendant le versement du solde dont la date n’est pas encore déterminée… »
L’impact psychologique
Le réseau syndical et la Chambre d’agriculture se sont fortement mobilisés tant au niveau de la participation aux cellules de crise hebdomadaires, qu’au niveau des propositions faites des niveaux d’indemnisation, et pour l’accompagnement des éleveurs en détresse psychologique. Thierry Noireau, quant à lui explique que cette épidémie inédite pour le département du Lot doit permettre à toute la filière de prendre des mesures adaptées en cas d’épidémie à venir et qu’il ne faut pas hésiter à solliciter les départements qui malheureusement sont impactés régulièrement, « leur expérience de gestion de crise qu’ils ont eu les années précédentes doit nous aider à mettre en place les mesures adaptées et à nous prémunir pour les hivers prochains », comme par exemple la création d’un GDS avicole, qui en période de crise pourrait être vraiment très utile.