- juin 14, 2024
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Dordogne : 7 ha de bambou plantés avec Horizom
Séduit par la rentabilité et le peu d’entretien nécessaire, Laurent FLEYRAT, agriculteur à Sainte-Eulalie-d’Ans en Dordogne, implante 7 ha de bambou en partenariat avec la société Horizom. Une culture de diversification qui répond aux enjeux de décarbonation de diverses industries.
Avec une pluviométrie de 800 à 1000 mm/an et des sols plutôt profonds, la région de la Dordogne est idéale pour la production de bambou », déclare Lydie Leymarie Lachaud, ingénieure agronome chez Horizom. Cette jeune entreprise accompagne la mise en place de cette nouvelle culture auprès des agricultrices et agriculteurs sur toute la France. Ainsi, Laurent Fleyrat, agriculteur à Sainte-Eulalie-D’Ans (24), a implanté ce printemps 7 ha de bambou : « J’ai été séduit par le potentiel de cette culture et son adaptation à notre région, comme en témoigne le Jardin de Planbuisson et ses 240 variétés de bambou ». Les bambous ne sont pas nouveaux en Dordogne : il y a déjà plus d’un siècle qu’ils ont conquis les parcs de plusieurs châteaux du département.
Une diversification rentable
Le bambou est une opportunité de culture tant sur le plan économique qu’environnemental. En effet, la marge annuelle par hectare s’élève à plus de 2 500 € pour seulement 2 jours d’entretien par an selon Horizom. « Aujourd’hui les agriculteurs cherchent de plus en plus à se diversifier. C’est vrai que le bambou coche beaucoup de cases positives », complète Laurent Fleyrat. Horizom a donc choisi d’accompagner les producteurs et productrices dans toutes les étapes de leur projet, depuis le choix de la parcelle, en passant par celui des variétés, jusqu’à la plantation. Un suivi agronomique annuel est proposé. « C’est toujours délicat de débuter seul une nouvelle culture. L’accompagnement technique proposé par Horizom apporte de la sérénité », confie Laurent Fleyrat, qui apprécie également le fait qu’Horizom se charge de la commercialisation et de la valorisation de la production, dès la première année, sous forme de crédits carbone ce qui finance une partie des coûts d’implantation. La culture du bambou en Dordogne se développe puisque 15 ha supplémentaires vont être plantés, plus au sud du département. Cette dynamique locale est appuyée par la chambre d’agriculture du Lot qui a organisé en février dernier une journée technique animée par Horizom : « Les retours ont été très positifs. Nous avons été contactés par plusieurs dizaines d’agriculteurs de la région », confirme Dimitri Guyot, cofondateur de la société Horizom.
De nombreux débouchés
Biomatériaux, biochimie, bioénergie, les valorisations du bambou sont multiples dans un contexte où les industriels cherchent à réduire leur dépendance aux ressources fossiles. « Les exigences environnementales de production évoluent rapidement. Un des moyens pour les industries de poursuivre leurs activités sur le long terme est d’entamer une transition vers l’usage de biomasse », témoigne Dimitri Guyot. Cette demande en biomasse est structurellement supérieure à l’offre dans les années à venir, une situation dans laquelle la filière bambou a un rôle à jouer. La jeune entreprise Horizom l’a bien compris, ses fondateurs la positionnant comme une entreprise d’agriculture régénératrice, créée en janvier 2022 à Magescq dans les Landes pour développer la culture du bambou géant sur un modèle équitable. Elle propose aux agriculteurs une culture de diversification répondant à deux besoins croissants : le carbone et la biomasse. Horizom a l’avantage de posséder sa propre pépinière dédiée de 7 hectares à Magescq et maîtrise ainsi l’ensemble de la chaîne de production, jusqu’à la commercialisation de la récolte. www.horizom.com
Toute personne intéressée peut contacter Lydie LEYMARIELACHAUD : lydie@horizom.com ou 06 56 76 49 34.