- juin 19, 2024
- Aucun Commentaire
- 302
Changement climatique et gestion de l’eau : Les Chambres d’agriculture se mobilisent via le projet GESTE
Les conseillers eau et changement climatique des chambres d’agriculture travaillent à un programme de perfectionnement du conseil aux agriculteurs pour les aider à mieux gérer l’eau en situation de transition climatique.
Le projet GESTE (Gérer l’eau en Situation de Transition climatique) est financé par le Casdar. Le réseau national des Chambres d’agriculture s’y implique avec quatre Chambres régionales, dont celle d’Occitanie, et huit Chambres départementales dont celle du Lot. Un groupe de travail a été constitué avec les conseillers de tous ces départements ainsi que différents partenaires qui sont aussi mobilisés sur ce sujet, l’organisme de formation Résolia, Solagro, l’école d’ingénieurs de Purpan, le Lycée agricole d’Albi. Dans un contexte de changement climatique qui s’accentue, les conséquences sur l’agriculture ne feront que s’accroître. Le problème de l’eau va devenir crucial car toutes les études prévisionnelles montrent de profondes modifications dans le régime des précipitations. Sur certaines régions, la pluviométrie va diminuer tandis que sur d’autres, la répartition annuelle sera chamboulée avec des périodes de fortes chutes et d’autres de longues sécheresses. L’agriculture est en première ligne et devra s’adapter à ces changements parfois radicaux. Les conseillers des Chambres travaillent donc à monter en compétence pour tenir un discours homogène et apporter un appui individuel comme collectif efficace.
Répondre aux attentes
Le réseau des conseillers Chambre prend cette problématique très au sérieux et souhaite profiter de ce projet Geste qui va durer deux ans pour créer une véritable dynamique sur le sujet. En effet, beaucoup d’agriculteurs sont aujourd’hui angoissés ou déjà impactés par les effets du changement climatique. Les irrigants sont en première ligne et l’eau au centre de polémiques croissantes avec les riverains ou les protecteurs de l’environnement. Ce projet doit donc permettre au niveau national de mieux coordonner les expériences et les acquis des uns et des autres. Il doit aussi tester des approches innovantes pour mieux gérer les ressources en eau. Il doit enfin fournir des outils opérationnels aux conseillers (formations, utilisation des données de la plateforme Drias, sites démonstrateurs…) pour les aider à assurer l’accompagnement des agriculteurs. Une démarche proactive qui témoigne de la volonté des Chambres et de leurs partenaires de prendre cette problématique à bras le corps.