• mai 6, 2024
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Déclarations PAC : L’équipe de la Chambre d’agriculture à pied d’œuvre

Déclarations PAC : L’équipe de la Chambre d’agriculture à pied d’œuvre

L’opération d’appui aux déclarations PAC continue jusqu’à mi Mai

 

Débutée le 2 avril, la campagne des déclarations PAC 2024 arrive à son terme mi-mai. Les conseillers et les opérateurs de la Chambre d’agriculture suivent le planning. 

 

Comme chaque printemps, l’opération PAC orchestrée par l’équipe technique de la Chambre d’agriculture est en passe d’être menée dans les délais, tous les dossiers devant être déposés sur le logiciel Télépac avant mi-mai. Après l’assimilation de la réforme 2023 l’an dernier, cette déclaration 2024 se présente dans la continuité. La profession déplore toutefois que l’administration nationale n’ait toujours pas fini d’instruire certains dossiers de 2023 comme les MAE Bio ou les MAEC. Leurs aides ne sont toujours pas versées et les dossiers étaient bloqués jusqu’au 16 avril dernier ! Ne disposant pas des éléments définitifs 2023, les déclarations 2024 en sont rendues plus compliquées pour les agriculteurs et les équipes qui accompagnent leurs déclarations. Il est regrettable que l’administration nationale n’ait pas encore été capable de fournir les outils opérationnels pour traiter ces dossiers !

 

Assouplissements 

Heureusement, ces déclarations de la campagne 2024 profitent de certains assouplissements accordés par l’Europe. Ainsi, pour la BCAE 8, les légumineuses et les dérobées peuvent désormais être comptabilisées dans le pourcentage des éléments de biodiversité pour atteindre les 4 %. Cela a permis, notamment aux éleveurs, d’éviter de mettre des surfaces en jachère. De plus, compte tenu des très fortes précipitations de l’automne et l’hiver, les travaux des champs ayant été sévèrement perturbés, il y a possibilité de dérogation si ces changements de cultures impactent le dossier. Enfin, au niveau des déclarations du nombre d’animaux, les épidémies de FCO et MHE ayant occasionné des pertes au sein des cheptels, les éleveurs pourront bénéficier là aussi de dérogations si la baisse a des conséquences sur l’éligibilité aux aides animales ou à l’ICHN. Des assouplissements bienvenus qui sont appréciés par les agriculteurs qui en bénéficient.